Le groupe, qui compte remplacer ses hauts fourneaux par un équivalent électrique moins polluant, devrait faire une annonce officielle vendredi, alors que s'ouvre désormais une période de «consultation de 45 jours» en préalable aux suppressions d'emplois, a précisé la même source.
En septembre, le gouvernement britannique avait annoncé injecter jusqu'à 500 millions de livres (550 millions de francs) dans l'usine géante de Port Talbot pour aider notamment à la rendre moins polluante, mais quelque 3000 licenciements avaient déjà été évoqués.
L'usine de Port Talbot «est actuellement le plus gros émetteur de carbone du Royaume-Uni», avait également indiqué l'exécutif, voyant dans la fermeture des hauts fourneaux au charbon une façon de réduire l'ensemble des émissions de carbone du pays d'environ 1,5%.
Les syndicats, qui rencontraient les dirigeants de l'entreprise à Londres, avaient dit vouloir proposer «des alternatives» aux suppressions de postes mais n'ont pas obtenu gain de cause.
En septembre, le gouvernement britannique avait fait valoir que Tata Steel, plus gros producteur d'acier au Royaume-Uni, employait 8.000 personnes dans le pays et que les subventions accordées visaient à en préserver environ 5000.
Tata Steel n'avait pas confirmé les fermetures et suppressions d'emploi jeudi. Le groupe a indiqué vouloir «partager toujours en premier avec ses employés» ses annonces officielles, selon une déclaration transmise à l'AFP.
Le groupe «dialogue régulièrement et de manière constructive avec (ses) collègues syndicaux et leurs conseillers, depuis un certain temps, sur la meilleure voie à suivre pour créer un avenir durable en matière d'acier vert pour Tata Steel au Royaume-Uni», a-t-il ajouté.