L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a grappillé 4,1% à 2,04 milliards, mais le gain avant charges d'intérêts et impôts (Ebit) a égaré 1,9% à 1,55 milliard, indique un compte-rendu vendredi. Les marges afférentes se sont contractées de plusieurs dizaines de points de base à respectivement 18,2% et 13,8%.

Les frais d'intégration de MBCC se sont élevés à 131,5 millions et sont venus s'ajouter à d'autres effets de base défavorables, à hauteur de près de 90 millions.

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Hors effets des changements de périmètre, la multinationale zougoise se calcule une marge Ebit de 15,0%, contre 14,2% en 2022.

Déjà connu depuis janvier, le chiffre d'affaires a affiché une croissance de 7,1% à 11,24 milliards, alimenté essentiellement par la consolidation de MBCC.

Les actionnaires se verront offrir un dividende de 3,30 francs, agrémenté de 10 centimes.

La performance s'avère peu ou prou conforme aux attentes des analystes consultés par AWP. L'Ebitda était attendu en moyenne à 2,04 milliards, l'Ebit à 1,56 milliard et le bénéfice net à 1,05 milliard. Le dividende devait atteindre 3,25 francs.

La direction calque les premières perspectives pour l'année en cours sur sa nouvelle feuille de route à moyenne échéance, évoquant une croissance de 6 à 9% en monnaies locales, assortie d'une extension de la marge Ebitda.

La prochaine assemblée générale sera amenée à statuer sur la candidature de Thomas Aebischer pour le conseil d'administration. Ce dernier siège pour l'heure déjà à la vice-présidence de l'organe de surveillance du spécialiste zurichois des accès sécurisés Dormakaba, ainsi que chez le spécialiste du diagnostic Quotient Limited et le cimentier chinois Huaxin Cement.

M. Aebischer a auparavant occupé de 2003 à 2015 les fonctions de directeur des finances pour le mastodonte des matériaux de construction Holcim, un temps rebaptisé Lafargeholcim.

S
SDA