La hausse des prix à la consommation a été de 3,2% sur un an contre 3,1% en janvier, selon l'indice CPI publié mardi par le département du Travail. Cela a déçu les analystes qui la voyaient rester stable.

Tirée par le logement, l'essence, ou encore les billets d'avion, la hausse des prix à la consommation s'accélère également sur un mois, à 0,4% contre 0,3%. C'est cependant conforme à ce qu'attendaient les analystes, selon le consensus de Market Watch.

également interessant
 
 
 
 
 
 

La situation est un peu meilleure sur le front de l'inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie. Elle ralentit sur un mois à 0,4% et ralentit sur un an à 3,8%, contre 3,9%.

La banque centrale américaine, qui mène la lutte contre l'inflation, se réunit la semaine prochaine, les 19 et 20 mars. Et devrait peu se réjouir de cette évolution défavorable.

Après avoir relevé ses taux depuis mars 2022 jusqu'à 5,25%-5,50%, la Fed envisage désormais de les abaisser, ce qui devrait rendre le crédit plus accessible, et redonner un peu de marge de manoeuvre financière aux ménages et aux entreprises.

Mais elle veut pour cela être certaine que l'inflation ralentit durablement. Tout rebond des prix risque donc de retarder le moment auquel les taux commenceront à baisser.

S
SDA