L'entreprise explique jeudi que ses revenus ont augmenté de 4,4% «à taux de change constant», mais que les effets de change ainsi que «l'impact de la cessation des activités commerciales» en Russie aboutissent à une hausse des revenus limitée à 1,15%. Decathlon doit détailler ses résultats pour la France plus tard jeudi.

Le groupe créé en 1976 à Englos (Nord) a en outre maintenu la part de ses ventes réalisées en ligne au-dessus des 17%, comme en 2022, alors qu'elles ne pesaient que 8% en 2019.

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L'inflation élevée en 2023, notamment des prix des denrées alimentaires, a pesé sur les résultats de nombreuses enseignes vendant des biens dits «discrétionnaires», c'est-à-dire jugés moins prioritaires ou indispensables par de nombreux consommateurs.

Dit autrement, une fois les sommes déboursées pour se nourrir, les consommateurs avaient moins de revenus disponibles pour acheter des articles de sport.

«En 2023, les entreprises dans le monde entier ont opéré dans des circonstances inédites. Chez Decathlon, nous avons fait le choix de nous servir de ce moment pour agir et pour nous transformer», a exposé Barbara Martin Coppola, directrice générale de Decathlon, dans le communiqué.

Le groupe, qui emploie 101'000 salariés et compte 1750 magasins dans plus de 70 pays, dont la Suisse, a annoncé mi-mars une réduction significative de son portefeuille de marques, un changement de logo avec la volonté de se positionner non plus seulement comme une chaîne de magasins, mais comme une «marque de sport».

Decathlon, qui précise avoir vendu 1,19 milliard de produits dans le monde en 2023, promet en outre de réduire ses émissions carbone directes et indirectes (scopes 1, 2 et 3) de 20% à horizon 2026, de 42% à horizon 2030 par rapport à 2021, et zéro émission net «d'ici 2050», notamment via le développement du réemploi des produits.