Lors d'un forum financier à Shanghai, Pan Gongsheng a au contraire plaidé pour une certaine stabilité monétaire.

Aux prises avec une crise dans l'immobilier, une consommation atone et un fort chômage chez les jeunes, la Chine peine à relancer son économie depuis la levée fin 2022 des strictes mesures sanitaires en place durant la pandémie de Covid.

Les autorités ont multiplié les mesures de soutien au secteur privé, à la construction d'infrastructures et à la consommation. Mais elles n'ont pas lancé de grand plan de relance.

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«L'économie chinoise continue de se redresser et de connaître une amélioration, mais elle reste confrontée à certains défis», a indiqué mercredi Pan Gongsheng, lors d'un discours lors de ce forum.

«Les principaux sont l'insuffisance de la demande (...) ainsi que la complexité, la gravité et l'incertitude croissantes de l'environnement extérieur», a-t-il souligné.

Il a toutefois souligné que son institution «évitera un assouplissement ou un resserrement majeur» de sa politique monétaire.

«Le maintien de la stabilité des prix et la promotion d'une reprise modérée des prix seront des considérations importantes» mais «nous utiliserons avec flexibilité des outils politiques tels que les taux d'intérêt et les ratios de réserves obligatoires», a indiqué M. Pan.

Le gouvernement chinois vise environ 5% de croissance cette année. Un objectif jugé ambitieux par nombre d'économistes.

La Chine a enregistré l'an dernier l'une de ses plus faibles croissances depuis des décennies (5,2%).

Mais le Fonds monétaire international (FMI) s'est dit fin mai plus optimiste qu'escompté pour la croissance chinoise cette année, tout en mettant en garde contre les défis qui demeurent sur le plan industriel et budgétaire.

Les mesures de soutien de Pékin au secteur immobilier n'ont eu pour le moment que peu d'effets.