La poussée de croissance au premier semestre a été essentiellement alimentée par la modeste division biosimilaires, la plus rentable des deux.
L'essor de 28% des revenus pour ces versions de substitution de médicaments biologiques, à 1,34 milliard, a contrasté avec la stagnation à 3,70 milliard de la contribution des génériques, indique le compte-rendu diffusé jeudi.
La rentabilité de son côté a marqué le pas, la marge brute opérationnelle (Ebitda) de base ayant cédé 3,3 points de pourcentage à 17,5%. Le résultat afférent s'est étiolé de 11% à 885 millions. Le bénéfice net a suivi une pente plus raide encore, abandonnant 18% à 484 millions.
Croissance et évolution de la rentabilité s'inscrivent peu ou prou dans le cadre des attentes des analystes. La fourchette des projections, en termes de rentabilité notamment, était relativement vaste du fait de l'appartenance encore de Sandoz au groupe Novartis sur la période de comparaison.
La firme rhénane table désormais sur une cadence de croissance de 5 à près de 10% pour l'ensemble de l'exercice, contre environ 5% au dernier pointage. La barre pour la marge Ebitda ajustée reste fixée autour de 20%.