De janvier à fin juin, les recettes se sont inscrites en hausse à 1,27 milliard, après 1,14 milliard selon les chiffres ajustés des activités poursuivies de l'année précédente. La croissance organique, soit hors effets de change et d'acquisition, atteint 16,1%, deux fois plus élevée qu'un an plus tôt.
La croissance a été portée par la région Asie-Pacifique tandis que l'Amérique Latine a également inscrit une croissance à deux chiffres, en dépit des difficultés au Brésil. Grâce aux implants et à Clearcorrect, l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient (EMEA) ont profité d'une solide croissance organique. En Amérique du Nord, le groupe remarque une amélioration graduelle.
Le résultat opérationnel (Ebit) a bondi à 336,1 millions de francs, pour une marge afférente de 26,4%. Ajusté de la cession de DrSmile, la marge est en baisse de 0,9 point de pourcentage sur un an. L'Ebit de base atteint 354,4 millions, pour une marge de 27,8%, malgré les vents contraires essuyés sur le volet des changes.
Le bénéfice net a atteint 268,2 millions de francs au premier semestre, après 225,3 millions un an plus tôt. Le bénéfice net de base s'est fixé à 282,1 millions. A l'exception des recettes, les chiffres dépassent les prévisions du consensus AWP.
Cession de DrSmile
La vente de DrSmile à Impress Group entraîne un ajustement des chiffres et des prévisions. Straumann doit conserver une part minoritaire de 20% dans l'entreprise spécialisée dans les gouttières qu'elle avait rachetée en 2020. La transaction permet à Impress Group de couvrir de nouveaux marchés, tandis que Straumann continuera de fournir le matériel pour aligner les dents.
Des changements dans la direction ont également été annoncés avec le départ du directeur des ressources humaines Alastair Robertson, remplacé par Arnoud Michael Middel. Ce dernier occupait la même fonction auparavant chez Siegfried. Thomas Friese a quant à lui pris la tête du département informatique et technologie.
A l'issue du premier semestre, Straumann a relevé ses objectifs annuels. La croissance organique est attendue entre 10 et 15% sur l'ensemble de l'année tandis que la marge opérationnelle devrait s'établir dans une fourchette de 27 à 28% à taux de change constants. Auparavant, l'entreprise ciblait une croissance organique entre 5 et 9% et une marge d'environ 26%.