Mardi, vers 11h17, l'once d'or grimpait de 0,79% à 2523,66 dollars.
Selon les analystes, cette tendance à la hausse s'explique principalement par une demande de refuge dans un contexte d'inquiétude croissante quant au contexte géopolitique, notamment en raison du risque d'une propagation du conflit au Moyen-Orient.
Pour les experts de la plateforme Trading Economics, «les paris sur une politique monétaire moins restrictive des principales banques centrales ont amplifié le soutien aux actifs refuges dans un contexte de préoccupations géopolitiques persistantes. Les signes de désinflation continuent aux États-Unis, mis en évidence enfin par le ralentissement plus important que prévu des indicateurs de prix de base et des prix globaux en juillet, ont fait naître des attentes selon lesquelles la Fed devrait commencer à baisser ses taux et s'occuper d'un marché du travail en ralentissement».
Après avoir franchi la barre des 2500 dollars pour la première fois de l'histoire, «il est difficile de dire où le voyage nous mènera à partir d'ici», remarquent pour leur part les analystes de BNP Paribas. Malgré le record en cours, il n'y a actuellement aucune phase de surachat sur le marché, selon eux.
La prochaine conférence des banques centrales prévue dès jeudi à Jackson Hole, aux Etats-Unis, pourrait donner un nouvel élan, disent-ils.
«S'il s'avère que le marché est trop optimiste quant à ses attentes en matière de taux d'intérêt, des prises de bénéfices pourraient avoir lieu. Cependant, un support solide émergerait aux plus hauts de juillet à 2490 dollars, de mai à 2450 et d'avril à 2417 dollars. Toutefois, si le ralentissement de l'économie américaine se développait de manière un peu plus dynamique, les attentes du marché en matière de taux d'intérêt pourraient finalement ne pas être si mauvaises. Dans ce cas, la hausse du prix de l'or pourrait se poursuivre, il reste encore beaucoup de place à la hausse pour le moment», d'après les experts.