Le groupe a réalisé au troisième trimestre un bénéfice net en baisse de 36% sur un an à 53,6 milliards de yens (306 millions de francs) et un bénéfice opérationnel ajusté stable à 124 milliards de yens.

Ses ventes se sont également maintenues au même niveau qu'un an plus tôt.

Les priorités de gestion urgentes, a expliqué Bridgestone dans un communiqué, consistent à faire face aux «nouvelles menaces» et aux «héritages négatifs du passé», notamment les «changements structurels dans l'industrie automobile en raison de l'essor des véhicules électriques chinois».

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Il a également évoqué «l'accélération des changements dans le marché des pneus (...) causés par une augmentation des importations de bas de gamme, en particulier en Europe et en Amérique latine».

Bridgestone a subi une perte opérationnelle dans cette dernière zone entre juillet et septembre, en raison d'une «détérioration continue de l'activité» et de sa profitabilité au Brésil, a-t-il détaillé.

Le groupe japonais a en revanche estimé avoir «surmonté le plus difficile» en Argentine, où le groupe est affecté depuis fin 2023 par la dévaluation choc du peso argentin après l'arrivée au pouvoir du président ultralibéral Javier Milei.

Bridgestone s'est par ailleurs félicité de ses ventes et bénéfices en hausse en Europe, où il dit avoir observé une meilleure rentabilité après ses restructurations.

L'entreprise a dit vouloir améliorer sa performance financière en 2024 «en accélérant l'amélioration de son offre, en mettant l'accent sur le (pneu) haut de gamme à l'échelle mondiale» et en renforçant ses initiatives de réductions de coûts.

Bridgestone vise toujours un bénéfice net de 336 milliards de yens (2 milliards d'euros) en 2024, ce qui serait une progression de 1,4% par rapport à 2023.

Il s'attend encore à un bénéfice opérationnel ajusté de 490 milliards de yens (3 milliards d'euros, +2% sur un an) et table sur un chiffre d'affaires annuel en hausse de 2,2%, à 4.410 milliards de yens.