«Nous avons décidé de prendre l'initiative, car l'histoire bégaie», a relevé lundi Philippe Bach, devant les médias. Le rédacteur en chef du Courrier a rappelé les années difficiles traversées par la presse écrite, notamment à Genève, avec des disparitions de titres, des fusions, des restructurations en séries.

Les politiques sont consternés par cette évolution, mais semblent démunis par rapport à elle, a expliqué M. Bach. Afin de lancer le débat, Le Courrier organise mercredi une soirée pour discuter de potentielles mesures de soutien à la presse, avec la présence de la présidente du gouvernement genevois Nathalie Fontanet.

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Le journal genevois a déjà quelques idées à ce sujet. Il souhaiterait notamment briser le tabou de l'aide directe à la presse.