La quantité d'uranium naturel s'élève à presque 770 tonnes, alors qu'elle s'était stabilisée autour de 1000 tonnes entre 2020 et 2022. Elle avait quasi doublé en 2020. Quant à l'uranium faiblement enrichi, le stock se monte à près de 141 tonnes. Il était de 113,6 tonnes une année auparavant.
L'uranium appauvri (8 kg) et le plutonium (1 kg) n'ont pas évolué depuis 2017. La Suisse ne stocke en revanche pas de thorium ni d'uranium hautement enrichi à l'étranger. Quant aux stocks d'uranium issu du retraitement, ils ont été supprimés en 2020.
Les stocks de matières nucléaires suisses se situent en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en Espagne et en Suède, indique jeudi l'Office fédéral de l'énergie (OFEN) dans un communiqué. Leurs variations résultent de l'acquisition et de la transformation d'uranium en éléments combustibles, en fonction des exigences économiques et des exigences liées à l'exploitation.
Depuis l'entrée en vigueur de la loi sur l'énergie nucléaire et de l'ordonnance sur l'application de garanties, tous les stocks de matières nucléaires helvétiques à l'étranger doivent être déclarés chaque année aux autorités de surveillance.