Le nombre de mesures dans ce domaine a triplé par rapport à 2023, indique le service de Surveillance de la correspondance par poste et télécommunication (SCPT) mardi dans un communiqué.
Les mesures liées à des atteintes à la vie et l'intégrité corporelle ont, elles, doublé. Elles composent 19% des mesures prises en 2024. Environ 6% des mesures ont servi à la recherche de personnes disparues et presque 3% concernaient des crimes et délits contre la liberté.
Les mesures de surveillance des communications sont principalement ordonnées pour élucider des infractions graves. Ordonnées par les autorités de poursuite pénale ou le Service de renseignement de la Confédération, elles sont mises en oeuvre par le service SCPT.
Les renseignements ont aussi augmenté de 20% par rapport à 2023. Il s'agit par exemple d'informations livrées sur le nombre de numéros auxquels une personne est enregistrée ou sur des copies de contrats ou de pièce d'identité.