Le bénéfice net part du groupe, en baisse d'un peu plus d'un tiers, est ressorti à 4,8 milliards de dollars (3,97 milliard de francs). Le résultat ajusté (hors éléments exceptionnels notamment), très scruté par les marchés, a reculé de 28% à 5,58 milliards de dollars, au-dessus des attentes des analystes.

Le directeur général Wael Sawan a mis en avant, dans un communiqué, de «solides performances et la résilience du bilan» de l'entreprise, qui lui permettent «de lancer un programme de rachat d'actions supplémentaire de 3,5 milliards de dollars au cours des trois prochains mois».

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Shell, qui avait vu son bénéfice net annuel reculer de 17% en 2024, plombé par la baisse des marges et des prix, affiche aussi au premier trimestre un chiffre d'affaires en baisse de 6% à 70,2 milliards de dollars.

Le groupe avait annoncé en mars l'extension d'un programme de réductions de coûts, qui doit désormais lui permettre d'économiser 5 à 7 milliards de dollars d'ici 2028 par rapport à 2022.

L'entreprise disait vouloir se concentrer sur la réduction de ses coûts structurels «en exploitant les possibilités» offertes par l'intelligence artificielle et la technologie notamment.

Shell avait initialement annoncé vouloir réduire ses coûts de 2 à 3 milliards d'ici fin 2025, un objectif allant de pair avec des centaines de suppressions de postes dans ses opérations pétrolières et gazières.

Son concurrent BP, qui n'en finit plus de décevoir les marchés malgré sa récente volte-face sur le climat pour remettre l'accent sur les hydrocarbures, a annoncé mardi un bénéfice net divisé par plus de trois au premier trimestre à 687 millions de dollars.

Le français TotalEnergies a publié mercredi un bénéfice net de 3,9 milliards de dollars sur la même période, en recul de 33%, mais qualifiait ses résultats de «solides» dans «un environnement incertain».

Les résultats trimestriels des américains Chevron et ExxonMobil sont attendus plus tard vendredi.