Aucun scénario n'est exclu par la banque centrale helvétique. «En cas de besoin, nous sommes disposés à réfléchir à la réintroduction d'un taux zéro, voire d'une politique (monétaire) de taux négatifs», a souligné M. Schlegel.

Selon ce dernier, le plus grand risque auquel est actuellement confronté l'institut d'émission est l'incertitude ambiante sur les marchés, dont la volatilité a explosé avec la guerre commerciale décrétée par Washington.

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Réunion en juin

Les incertitudes sur la croissance mondiale, qui devraient aussi se répercuter sur la Suisse, ont notamment un impact sur le franc, valeur refuge qui s'est renforcée de près de 9% face au dollar depuis le début de l'année. Dans ce contexte, M. Schlegel a rappelé que la BNS était disposée à intervenir au besoin sur le marché des changes.

Le taux directeur de la BNS se trouve actuellement à 0,25% et la plupart des économistes s'attendent à ce qu'elle l'abaisse à 0% lors de son annonce de politique monétaire mi-juin pour faire face au ralentissement de l'inflation et à l'appréciation du franc.

La banque centrale suisse avait abandonné la zone des taux négatifs en septembre 2022, lorsqu'elle avait relevé son taux directeur de -0,25% à +0,50%.