La première motion de commission, adoptée par 101 voix contre 92, veut faire en sorte que les cantons touchés par le trafic d'évitement puissent, en cas de surcharge importante, fermer temporairement les routes cantonales concernées. Les riverains et les fournisseurs de services seraient exclus de l'interdiction.
Le National a validé, par 96 voix contre 93 et 4 abstentions, une autre motion de commission, afin que les exploitants d'appareils de navigation soient tenus de signaler les fermetures de routes ordonnées. Le Conseil fédéral était opposé aux deux textes. Le Conseil des Etats devra trancher.
Dans la foulée, la Chambre du peuple a refusé, par 108 voix contre 82, une initiative du canton d'Uri demandant notamment un système de réservation en ligne de créneaux de circulation.