En raison de la fermeture progressive de puits et du manque d'investissements, la production pétrolière en Equateur est passée au cours de la dernière décennie de 563'000 bj à 464'000 bj actuellement.

L'accord avec le géant chinois Sinopec, pour environ 105 millions de dollars, prévoit le «déploiement de six foreuses simultanément dans les provinces (amazoniennes) d'Orellana et de Sucumbios», dans le nord-est du pays, a indiqué lundi l'entreprise publique équatorienne Petroecuador. Ce projet doit permettre de créer au moins 2500 emplois.

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L'économie anémique de l'Equateur dépend grandement des exportations de pétrole. Ce dernier a rapporté l'an dernier au pays sud-américain environ 8,6 milliards de dollars. «Un processus d'appel d'offres est en cours» pour de nouveaux forages dans des champs de pétrole amazoniens, a également déclaré Petroecuador.

Le président récemment réélu Daniel Noboa s'est rendu le week-end dernier aux Emirats arabes unis, l'un des principaux exportateurs de pétrole au monde, dans le but de créer des alliances afin de dynamiser le secteur.

En mars, l'Equateur a subi la pire marée noire de ces dernières années, ce qui l'a obligé à interrompre temporairement le transport de brut et les exportations.

Plus de 25'000 barils de brut se sont déversés dans trois rivières de la province côtière d'Esmeraldas (ouest), frontalière de la Colombie.