«Il s'agit d'une décision mûrement réfléchie, qui résulte d'une analyse approfondie des perspectives et des priorités futures », a déclaré Simone Knobloch, responsable des opérations (COO) de Valcambi, cité dans un communiqué mercredi.

Le groupe de Balerna rappelle avoir rejoint la SBGA en 2015 et participé depuis à l'établissement d'une filière certifiée entre extracteurs artisanaux en Colombie et une marque de luxe non identifiée, passant par ses propres capacités d'affinage. Son retrait de la SGGA ne signe pas la fin de ses efforts en matière d'approvisionnement responsable ou d'amélioration des conditions d'exploitation dans des mines artisanales, assure la publication.

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Valcambi avait déjà claqué à l'automne 2023 la porte de l'Association suisse des fabricants et commerçants de métaux précieux (ASFCMP), sur fonds de différends irréconciliables autour du concept de l'or de production douteuse. Contrairement à la faîtière, la firme du bel cantone refusait alors d'exclure certains pays d'origine de son approvisionnement en métal jaune brut.

Peu de temps auparavant, la presse avait exhumé des documents indiquant que contrairement à ses engagements publics, l'entreprise tessinoise avait continué après 2019 à importer de l'or de l'entreprise Kaloti, basée à Dubaï et suspectée d'être au coeur d'affaires de blanchiment d'argent et de commerce d'or issu de zones de conflit.