«WeightWatchers prend des mesures stratégiques pour éliminer 1,15 milliard de dollars de dette et renforcer sa position financière pour une croissance et une rentabilité de long terme», a expliqué la société dans un communiqué.
L'entreprise cotée à la Bourse de New York s'est placée volontairement sous la protection de la loi sur les faillites (Chapitre 11) devant un tribunal du Delaware (est) le temps de négocier avec ses créanciers. D'ici là, elle continuera à fonctionner «sans conséquences» pour ses membres, a-t-elle assuré.
Fondée en 1963, Weight Watchers, qui s'est rebaptisée «WW» en 2018 pour marquer un tournant vers une stratégie plus large de promotion du bien-être au-delà des programmes de perte de poids, revendique «plus de trois millions de membres dans le monde entier».
Les déboires de la société interviennent sur fond du succès foudroyant de nouveaux médicaments utilisés pour lutter contre l'obésité ces dernières années, notamment l'Ozempic et le Wegovy du danois Novo Nordisk, et le Zepbound de l'américain Eli Lilly.