Ne s'aventurant guère sur le terrain des prévisions quantifiées, la direction met en avant une amorce de redressement en glissement séquentiel.

Le chiffre d'affaires trimestriel s'est érodé de 2,5% sur un an à 5,57 milliards d'euros (5,2 milliards de francs au cours du jour). La multinationale zurichoise se calcule une décroissance organique, ajustée du nombre de jours ouvrables, de 2,0%.

Le coeur de métier estampillé Adecco s'est affaissé de 2% à 4,39 milliards d'euros, les difficultés sur l'important marché français (-10%) ayant été partiellement compensées par la résistance des Amériques (+2%), ainsi et surtout que par l'essor enregistré en Asie-Pacifique (+10%).

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La contribution de la filiale Akkodis - spécialisée dans l'ingénierie numérique - a été élaguée de 7% à 863 millions d'euros, quand celle de LHH - concentré sur le recrutement de cadres - s'est étiolée de 2% à 342 millions.

La rentabilité a chu de manière plus marquée encore, l'excédent brut d'exploitation (Ebita) ajusté fondant de 15,9% à 132 millions d'euros du fait d'un amenuisement d'une quarantaine de points de base de la marge afférente, à 2,4%. Le bénéfice net s'est pour sa part évaporé de près d'un cinquième à 60 millions d'euros, détaille un compte-rendu diffusé jeudi.

La rentabilité opérationnelle s'avère conforme aux expectatives des analystes consultés par AWP et la relative résistance des recettes offre ainsi une bonne surprise en termes d'excédent.

La direction met en avant la progression des recettes entre l'ultime partiel de l'an dernier et le premier de celui en cours pour évoquer une dynamique «modérément positive», qui tend à se confirmer sur les premières semaines du second trimestre. Le compte-rendu intermédiaire fait néanmoins l'impasse sur l'objectif de marge Ebita dans le haut de la fourchette de 3 à 6% formulé en février dernier encore.