Burberry, qui publie mercredi une perte nette de 75 millions de livres (environ 89 millions de francs), contre un bénéfice de 270 millions un an plus tôt, assure cependant voir les premiers effets positifs de son plan de redressement.

Après un recentrage «d'urgence», annoncé en novembre, sur ses grands classiques, comme le trench coat, le groupe dit avoir vu «une amélioration significative de (ses) ventes au détail».

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Mais «nous n'en sommes qu'aux prémices de notre redressement» et «l'environnement macroéconomique actuel est devenu plus incertain compte tenu des évolutions géopolitiques», prévient le groupe dans un communiqué.

Icône du luxe britannique, la marque pâtit depuis de longs mois d'un manque d'appétit mondial pour les produits haut de gamme, notamment en Chine, et de choix stratégiques malheureux.

Sa valeur en Bourse a plongé, au point d'être délogée en septembre du FTSE 100, l'indice vedette de la place financière de Londres.

Le secteur du luxe de manière générale comptait sur le marché américain pour contrebalancer le ralentissement des ventes en Chine, mais il doit désormais faire face aux droits de douane annoncés par Donald Trump.

Conséquences de ces incertitudes, Burberry a annoncé mercredi de nouvelles mesures d'économies de 60 millions d'ici 2027, qui s'ajoutent à 40 millions annoncées précédemment.

Ces mesures «pourraient avoir un impact sur environ 1700 postes dans le monde pendant la durée du programme», a précisé Burberry. Cela représente plus de 18% des quelque 9300 salariés que compte l'entreprise, selon son dernier rapport annuel.

«Après un premier semestre difficile, nous avons progressé à un rythme soutenu dans la mise en oeuvre de (...) notre plan stratégique», a assuré le directeur général Joshua Schulman, cité dans le communiqué.

«La résilience de nos catégories de vêtements d'extérieur et écharpes réaffirme ma conviction que nous avons le plus d'opportunités là où nous avons le plus d'authenticité», a-t-il ajouté.