Entre janvier et mars, le groupe allemand a enregistré une perte d'exploitation (Ebit) ajustée de 206,8 millions d'euros (à peine moins en francs), qui inclut un effet négatif de 32 millions lié au décalage des vacances de Pâques, qui n'ont commencé qu'en avril cette année.

Sans cet effet calendaire, le groupe aurait amélioré sa performance de 14 millions en comparaison au même trimestre de l'an dernier, soldé par une perte de 188 millions, à taux de change constants.

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Par ailleurs, les clients ont réservé leurs voyages d'été plus tard que d'habitude auprès du groupe qui offre une gamme de voyages, hôtels, vols charters et croisières dans le monde, selon un communiqué.

Dans un environnement concurrentiel et à capacités constantes, les réservations affichaient, à fin mars, un repli de 1% sur un an, tandis que les prix moyens progressaient de 4%.

Cela a permis au chiffre d'affaires du deuxième trimestre de croître de 1,5% sur un an, à 3,7 milliards.

Sur l'ensemble du semestre d'hiver, allant d'octobre à mars, la perte d'exploitation ajustée s'est réduite de 14,7%, à 156 millions.

Le résultat net attribuable aux actionnaires s'est aussi amélioré au premier semestre: à 392 millions d'euros, elle est en recul de 6% par rapport à l'an dernier.

Pour l'exercice qui court jusqu'à fin septembre, le président du directoire Sebastian Ebel estime que l'entreprise va «continuer à enregistrer une croissance rentable au cours de cet exercice» et ainsi atteindre ses objectifs, grâce à la hausse des prix des voyages, selon le communiqué.

TUI anticipe toujours pour l'exercice 2025 une hausse de son chiffre d'affaires de 5 à 10% par rapport à 2024 ainsi qu'une progression de 7 à 10% de son Ebit ajusté, portée notamment par la saison estivale.