La plateforme d'origine chinoise dispose maintenant d'un mois pour répondre aux inquiétudes soulevées par la Commission européenne et les autorités de protection des consommateurs belge, française, irlandaise et néerlandaise.
Si le géant de la «fast fashion» «ne répond pas aux préoccupations soulevées, les autorités nationales peuvent prendre des mesures coercitives», dont des amendes indexées sur le chiffre d'affaires annuel de Shein dans les pays concernés, indique la Commission.
L'Union européenne a lancé en février une enquête sur cette plateforme en ligne, soupçonnée de ne pas suffisamment lutter contre la vente de produits qui enfreignent les normes européennes.
Dans un communiqué lundi, la Commission dénonce un «large éventail» d'infractions potentielles, dont des «faux rabais», des «faux délais» d'achat pour pousser à la consommation, des «étiquettes de produits trompeuses» ou des «allégations trompeuses» en matière de durabilité des produits.
L'UE souligne aussi que «les consommateurs ne peuvent pas facilement contacter Shein pour des questions ou des plaintes».
Contactée par l'AFP, l'entreprise n'avait pas réagi dans l'immédiat.
Le 20 mai, l'UE a en outre proposé d'imposer des frais de 2 euros sur chaque petit colis entrant en Europe et actuellement exemptés de droits de douane, ce qui affecterait des plateformes asiatiques comme Shein et Temu.