La progression des exportations sera freinée par le ralentissement de la croissance mondiale et le relèvement des droits de douane américains, des effets partiellement compensés par la hausse des investissements réalisés en Allemagne.

Toutefois, la Suisse pourra compter sur son marché intérieur, la hausse des salaires réels et de l'emploi contribuant à soutenir la croissance de la consommation privée.

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Une nouvelle escalade des tensions commerciales à l'échelle mondiale pourrait entraîner des entrées de capitaux et une appréciation du franc suisse. «Cette évolution pourrait affaiblir encore davantage la croissance des exportations», selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L'institut rappelle qu'en 2024, les Etats-Unis ont absorbé 19% des exportations suisses, hors métaux précieux, principalement des produits chimiques et pharmaceutiques.

Au quatrième trimestre 2024, le PIB a progressé de 0,5% par rapport au partiel précédent. L'industrie manufacturière, en particulier les secteurs des produits chimiques et pharmaceutiques et celui des services, ont soutenu la croissance tout comme la demande intérieure.

Du côté de la politique monétaire, l'OCDE s'attend à ce que la banque centrale continue d'abaisser son taux directeur pour le ramener à 0% d'ici juin. Le taux d'intérêt réel devrait donc devenir négatif au cours des prochains trimestres, ce qui soutiendra l'activité économique. L'inflation augmentera en 2025-2026, mais devrait rester dans la cible des 0 à 2%.