Après avoir bondi à 3441,34 dollars l'once au petit matin, le métal jaune calmait quelque peu ses ardeurs, évoluant vers 10h30 en hausse de 1,15% à 3424,59 dollars. Le plus haut historique avait quant à lui été atteint le 22 avril à 3500,12 dollars.

Israël a annoncé vendredi avoir procédé dans la nuit à des frappes contre des sites militaires et nucléaires en Iran qui a promis de riposter. Selon l'armée israélienne, ses avions de combat continuaient de mener des frappes en Iran, tandis que le Premier ministre Benjamin Netanyahu déclarait que l'opération militaire israélienne durerait «de nombreux jours».

Contenu Sponsorisé
 
 
 
 
 
 

Réagissant à ces attaques, le guide suprême iranien a menacé Israël d'un sort «amer et douloureux» et les Gardiens de la Révolution ont promis à Israël «une vengeance sévère» après la mort de leur chef. L'espace aérien de l'Iran est fermé jusqu'à nouvel ordre, de même que celui de l'Irak.

«L'envolée des risques a provoqué sur les marchés financiers une fuite vers les placements sûrs, renforçant la demande pour des valeurs refuges comme l'or», a souligné l'analyste d'ActivTrades, Ricardo Evangelista, dans un commentaire. La hausse du métal précieux risque cependant d'être limitée en raison du renchérissement du dollar, qui rend l'achat d'or plus onéreux, a-t-il ajouté.

Jochen Stanzl a quant à lui évoqué «une escalade alarmante au Proche-Orient qui a surpris de nombreux investisseurs». Ces derniers doivent «se préparer à la perspective de deux guerres et d'une guerre commerciale en parallèle, les poussant à réévaluer les risques». Les événements des dernières heures ont provoqué un «important mouvement de réduction des risques par les investisseurs», a-t-il précisé.