«Nous avons reçu aujourd'hui le dernier document des États-Unis en vue de poursuivre les négociations. Nous sommes en train de l'évaluer», a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Le chancelier allemand Friedrich Merz l'a «encouragée à parvenir rapidement à un accord».
Le dirigeant de la première économie européenne veut aller vite, quitte à accepter un accord asymétrique dans lequel les Européens accepteraient de subir certaines surtaxes, sans contrepartie.
Personne à Bruxelles ne pense que l'ambition du «zéro droit de douane» soit atteignable. Selon plusieurs diplomates européens, l'objectif est plutôt de permettre au président américain Donald Trump de revendiquer une victoire, sans sacrifier l'essentiel.