Originaire de Chicago, Michael Mann, 82 ans, a marqué ces 40 dernières années avec douze longs-métrages dont son film policier emblématique «Heat» (1995), avec le duo de stars Al Pacino et Robert de Niro.

«Tout droit venu de la mythologie hollywoodienne, c'est un artiste majeur dont la trace dans le cinéma est là pour toujours», souligne vendredi dans un communiqué Thierry Frémaux, le directeur du festival, qui avait déjà accueilli le réalisateur et homme de télévision en 2017.

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Producteur de «Miami Vice»

Il a également dirigé Daniel Day-Lewis dans «Le Dernier des Mohicans» (1992), Tom Cruise dans «Collatéral» (2004) ou encore Colin Farrell et Jamie Foxx dans l'adaptation de la série télévisée culte «Miami Vice» (2006) dont il était le producteur exécutif.

Il adaptera notamment la vie de la légende de la boxe américaine, Mohamed Ali, dans «Ali» (2001) avec Will Smith mais aussi celle du fondateur italien de la marque de bolides Enzo Ferrari, avec Adam Driver dans «Ferrari» (2023) en compagnie de Pénélope Cruz.

Révélé dès son premier long-métrage

Il a été récompensé par un Emmy et un DGA Award pour son téléfilm «The Jericho Mile - Comme un homme libre» (1979). Son premier film «Le Solitaire» (1981) avec James Caan, sera sélectionné au Festival de Cannes et son long-métrage «Révélations» (1999), un film politique majeur où brille Russell Crowe, nommé sept fois aux Oscars.

Créé par le directeur général de l'Institut Lumière, Thierry Frémaux, également à la tête du Festival de Cannes, le Prix Lumière entend «célébrer une personnalité pour l'ensemble de son oeuvre et le lien qu'elle entretient avec l'histoire du cinéma».

Parmi les artistes déjà distingués figurent Francis Ford Coppola, Wong Kar-wai, Clint Eastwood, Tim Burton, Quentin Tarantino, Martin Scorcese, Ken Loach ou encore Isabelle Huppert en 2024.