«Voyons ce qui se passe quand nos amis à Washington se réveillent dans quelques heures», a déclaré Olof Gill, porte-parole de l'exécutif européen, lors d'une conférence de presse.
«De notre côté, nous sommes prêts», a-t-il indiqué.
La Commission européenne, seule compétente pour négocier les accords commerciaux de l'UE, cherche à conclure un accord de principe avec les Etats-Unis, dont les détails suivraient ultérieurement.
Au cours des derniers jours, via des missives publiées sur son réseau Truth Social, le président Donald Trump a annoncé des droits de douane révisés pour le Canada ou le Brésil. Mais rien, pour l'heure, concernant l'UE.
Le dirigeant américain a menacé le bloc européen d'une surtaxe de 50%, bien supérieure à son projet d'avril de 20%.
Selon des sources diplomatiques, les grandes lignes de l'accord actuellement négocié porteraient sur des droits de douanes américains de 10% sur les importations européennes avec plusieurs exceptions.
Mesures de riposte
Actuellement, aucun nouvel appel ou réunion n'est toutefois prévu entre les négociateurs européens et américains, voire entre Donald Trump et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a fait savoir la Commission.
«Mais tout cela pourrait changer d'une minute à l'autre», a dit sa porte-parole, Paula Pinho.
L'Union européenne a également préparé des mesures de riposte à une autre salve de droits de douane américains, portant sur l'acier et l'automobile. Ces mesures avaient été suspendues jusqu'au 14 juillet, afin de laisser une chance aux négociations avec Washington.
La Commission n'a jusqu'ici pris aucune mesure pour prolonger la suspension, mais elle pourrait le faire rapidement si cela s'avérait nécessaire.
«Il n'y a aucune difficulté à le faire», a assuré Olof Gill.