Les ventes se sont quant à elles hissées à 2,35 milliards de francs, un bond de 9%, a indiqué mardi le chocolatier établi à Kilchberg. La croissance organique s'est inscrite à 11,2%. La progression des revenus a été favorisée par les hausses de prix de 15,8%, «nécessaires» compte tenu des cours toujours élevés du cacao.

L'évolution s'est révélée moins favorable en matière de rentabilité, le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (Ebit) dégringolant de 11,3% à 259,2 millions de francs. La marge correspondante est passée de 13,5% à 11%. Lindt relève toutefois que le bénéfice opérationnel affiché fin juin 2024 avait alors été dopé par un effet unique de 30 millions de francs lié au règlement d'un litige.

Contenu Sponsorisé
 
 
 
 
 
 

Objectifs en hausse

La performance s'est révélée inférieure aux attentes des analystes en matière de rentabilité, alors que les revenus les ont dépassées. Sondés par l'agence AWP, les experts avaient en moyenne anticipé des recettes de 2,29 milliards de francs, un Ebit de 270 millions, pour une marge afférente de 11,8% et un bénéfice net de 198 millions.

Evoquant la suite de l'exercice, Lindt révise à la hausse son objectif de croissance organique, à la faveur de consommateurs demeurant fidèles aux produits du chocolatier des rives du lac de Zurich. Il attend désormais une valeur à ce titre entre 9 et 11%, contre 7 et 9% jusqu'alors. La marge Ebit devrait elle progresser dans le bas de la fourchette de 20 à 40 points de base.