Son chiffre d'affaires a également reculé de 7,6% à 49,6 milliards de dollars.
Mais le groupe souligne qu'en dépit d'«un prix du brut en baisse de 10%», ses flux de trésorerie ont diminué «de seulement 5%» notamment «grâce à la croissance de sa production d'hydrocarbures».
Le trimestre a été secoué par des turbulences sur les cours du pétrole entre l'incertitude sur la situation économique mondiale avec la guerre commerciale lancée par l'administration Trump, l'escalade des tensions au Moyen-Orient et la réouverture des vannes de la production de l'Opep+ pour doper une demande atone.
Pour autant, TotalEnergies estime avoir «poursuivi avec succès l'exécution de sa stratégie multi-énergies équilibrée, s'appuyant sur une croissance soutenue de sa production d'hydrocarbures et d'électricité».
Sa production de pétrole a augmenté «de plus de 3% sur un an» grâce au démarrage du champ de Ballymore, aux Etats-Unis, dans le golfe du Mexique, ainsi que de celui de Mero-4, au Brésil, avec un trimestre d'avance.
La hausse est conforme aux objectifs du groupe qui avait prévu une croissance de sa production d'hydrocarbures d'environ 3% par an jusqu'en 2030 et même au-dessus de 3% en 2025 et 2026, contre une augmentation de 2% à 3% par an jusqu'en 2028 prévue auparavant.
Sur le semestre, sa production d'électricité a atteint 23 TWh, en hausse de plus de 20% sur un an.