De janvier à juin, la production de cuivre a chuté de 26% sur un an à 343,9 kilotonnes. Elle devrait s'accélérer dans l'ensemble des mines au second semestre, à un rythme toutefois plus lent qu'initialement anticipé. Pour l'ensemble de l'année, la production totale est attendue entre 850 et 890 kilotonnes, contre 850 à 910 kilotonnes prévues précédemment. En 2024, les volumes avaient atteint 951,6 kilotonnes.

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La production de nickel a elle aussi fondu de 17% à 36,6 kilotonnes, tout comme l'or, de 18% à 301'000 onces.

A l'inverse, cobalt et zinc ont nettement augmenté, respectivement de 19% à 18,9 kilotonnes et de 12% à 417,2 kilotonnes.

La production de charbon thermique a quelque peu grimpé de 2% à 48,3 millions de tonnes. Le charbon sidérurgique a quant à lui plus que quadruplé à 15,7 millions de tonnes, dû à l'acquisition de l'exploitant minier canadien Elk Valley Resources (EVR) en juillet 2024 produisant à lui seul 12,7 millions de tonnes durant la période sous revue.

A l'exception du cuivre et du nickel, Glencore a globalement reconduit ses objectifs de production pour l'année.

La direction a par ailleurs annoncé prévoir résultat opérationnel (Ebit) du négoce à 1,35 milliard de francs au premier semestre, contre 1,5 milliard à la période correspondante de 2024. L'objectif à long terme d'Ebit du négoce, en place depuis 2017, a quant à lui été relevé dans une fourchette de 2,3 à 3,5 milliards de dollars par an, contre 2,2 à 3,2 milliards de dollars jusqu'ici.