L'amortissement sur les activités dans le charbon en Colombie, reflet d'une offre surabondante, s'est monté à près de 900 millions de dollars, a indiqué mercredi le géant zougois.

Le chiffre d'affaires de son côté est demeuré stable à 117,40 milliards de dollars. La contraction de 14% de l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté, à 5,43 milliards, repose sur une faiblesse des prix du charbon et une baisse de production de cuivre, notamment.

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L'excédent du négoce s'est érodé de 8% à 1,36 milliard de dollars, quand celui des activités minières et de raffinage a chu de 17% à 3,76 milliards.

Sans s'avancer sur le terrain des prévisions chiffrées sur le plan opérationnel pour l'ensemble de l'exercice, la multinationale de Baar compte sur le produit de la vente récemment conclue auprès du géant missourien des oléagineux Bunge de ses parts dans l'exploitant de matières premières agricoles Viterra pour alimenter la rémunération de ses actionnaires.

La transaction a fait affluer début juillet quelque 900 millions de dollars en liquidités, en plus d'une participation de 16,4% dans Bunge, actuellement valorisée à hauteur de 2,63 milliards. Glencore rappelle avoir dans la foulée relevé ses ambitions annualisées à moyen terme en matière d'Ebit ajusté pour ses activités de négoce, dans un couloir de 2,3 à 3,5 milliards, au lieu des 2,2 à 3,2 précédemment articulés.

La direction indique avoir identifié pour un milliard d'économies potentielles, par rapport à la base de coûts en 2024, qu'elle compte réaliser à hauteur de plus de 50% sur l'année en cours et compléter sur la suivante. Une accélération attendue dans l'extraction de cuivre et lesdites mesures d'économies doivent permettre de générer de «sains» flux de trésorerie et, partant, d'alléger le fardeau de la dette.

Celle-ci représentait fin juin des engagements à hauteur de 14,47 milliards, contre 11,17 milliards six mois plus tôt.