Le chiffre d'affaires semestriel a enflé de 4% sur un an à 5,23 milliards de dollars (4,22 milliards de francs). Les biosimilaires ont poursuivi leur essor, gagnant 11% à 1,50 milliard, quand les génériques ont grignoté 1% à 3,70 milliards.

La part des biosimilaires a atteint pour la première fois sur le seul deuxième trimestre la proportion de 30% que s'était fixée comme objectif la direction à moyen terme.

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Soutenue par une généreuse contribution des biosimilaires, la rentabilité a pris de l'embonpoint entre janvier et fin juin, la marge brute opérationnelle (Ebitda) ajustée s'enrobant de quelque 250 points de base à 20%, pour un résultat afférent agrémenté de 18% à 1,05 milliard.

Le bénéfice net a été multiplié par plus de deux à 377 millions. Hors exceptionnel, cet indicateur a déjà gagné 31% à 635 millions.

La performance commerciale comble les attentes moyennes des analystes consultés par AWP et l'essor de la rentabilité constitue une agréable surprise. Le consensus prévoyait un chiffre d'affaires de 5,19 milliards et un Ebitda de base de 983 millions. Le bénéfice net devait s'établir à 568 millions.

La direction reconduit derechef ses ambitions pour l'ensemble de l'exercice, nonobstant un impact indirect de la guerre commerciale déclarée par l'administration Trump. Conditionnée toujours au lancement de biosimilaires, la cadence de croissance doit avoisiner les 5%, quand la marge brute opérationnelle (Ebitda) ajustée doit flirter avec les 21%.