A la fin juin, les entreprises comptaient en tout 5,5 millions d'emplois, hors agriculture, soit 35'400 postes de plus qu'un an plus tôt. La hausse est de 0,1% par rapport au trimestre précédent, toujours après correction des variations saisonnières, précise l'OFS dans un communiqué.
Quelque 2,3 millions de personnes travaillaient à temps partiel, dont 69,4% de femmes. Le volume de l'emploi, calculé en emplois à plein temps, a lui atteint 4,3 millions de postes (dont 40,6% occupés par des femmes), s'accroissant donc de 21'000 équivalents plein temps (+0,5%) en l'espace d'une année.
Les entreprises ont annoncé un total de 93'200 places vacantes, soit 10'400 de moins qu'au même trimestre en 2024. Ce recul a touché tant le secteur secondaire (-14,2%) que le secteur tertiaire (-8,8%). Les places vacantes représentaient 1,7% de l'ensemble des postes.
Les difficultés de recrutement de personnel qualifié, pondérées selon le nombre d'emplois, ont en outre reculé, de 2,2 points de pourcentage à 37,1%.
Les prévisions d'évolution de l'emploi se sont elles assombries, les entreprises continuant de miser sur la prudence. Celles qui prévoyaient d'accroître leur effectif de personnel représentaient 11,0% de l'emploi total au deuxième trimestre (contre 12,3% un an plus tôt) et celles qui envisageaient de le réduire, 4,3% (3,7% un an plus tôt).
L'indicateur des prévisions d'évolution de l'emploi a fléchi par rapport à l'année dernière (-1,1 point), mais demeure confiant (1,04).