L'établissement milanais, qui détenait jusqu'ici une exposition synthétique (sans détention directe des titres) représentant environ 29% du capital, a «pris possession» d'actions physiques de la seconde banque allemande en les intégrant désormais dans ses comptes, selon un communiqué.

Le reste de cette position doit être transformé «en temps voulu», est-il précisé.

UniCredit «renforce ainsi sa position de premier actionnaire individuel de Commerzbank», a ajouté la banque dirigée par Andrea Orcel.

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UniCredit n'envisage pas pour l'instant de solliciter un siège au conseil de surveillance de l'établissement francfortois, mais continuera de «suivre de près» les progrès de Commerzbank «dans le renforcement durable de son activité», conclut-elle.

A la Bourse de Francfort, le titre Commerzbank grappillait 0,14% à 36,51 euros à 07H20 GMT.

Depuis une entrée surprise au capital de cette dernière en septembre dernier, UniCredit n'a cessé d'accroître sa participation. Elle détenait avant la présente conversion d'options 20,2 % du capital, déjà loin devant l'État allemand (12 %).

La banque italienne se rapproche du seuil de 30% qui, s'il est franchi, déclencherait une obligation de lancer une offre publique d'achat.

Face à cette pression, Commerzbank martèle sa volonté de rester indépendante et met en avant la solidité de ses résultats.

La situation a été jugée «pas idéale» début août par sa présidente, Bettina Orlopp, la banque italienne étant à la fois un «grand investisseur» et un "concurrent, via sa filiale bavaroise HypoVereinsbank.