Pour l'exercice sous revue, le groupe technologique vaudois a vu ses revenus se replier de 8,9% sur un an à 174,5 millions de dollars (140,6 millions de francs). Les revenus opérationnels ont pour leur part encore perdu du terrain, se chiffrant à 1,7 million, contre 6,1 millions en 2024.

Par segments, l'internet des objets (IoT) a connu un premier semestre difficile, avec un chiffre d'affaires en recul de 10,6% à 19,3 millions de dollars. De même pour la sécurité numérique, qui affiche un repli de 7% à 103,9 millions par rapport à la même période de l'année précédente. La cybersécurité a également vu ses recettes baisser de 4,8% à 49,5 millions.

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Le résultat opérationnel Ebitda s'est creusé en territoire négatif, à -19,1 contre -11,7 millions de dollars un an plus tôt. La perte nette du groupe est, quant à elle, passée de 22,8 millions à 32,9 millions.

Retour dans le vert en 2026

Début 2024, le groupe sis à Cheseaux-sur-Lausanne a lancé une restructuration afin de se recentrer sur son coeur de métier, soit la sécurité numérique, la cybersécurité et l'Internet des objets, tablant sur un retour à la rentabilité en 2026. Il a à cette fin cédé son activité-phare spécialisée dans les solutions d'accès, acquise par le groupe suédois Assa Abloy.

Concernant les perspectives sur l'année, la direction prévoit une trajectoire de revenus «plus forte» soutenue notamment par la sécurité numérique et l'augmentation des ventes des canaux tiers dans l'IoT.

Elle table sur un Ebitda positif à deux chiffres en millions de dollars dans le secteur de la sécurité numérique de base, conforme au niveau retraité de 2024. L'Ebitda à court terme de la cybersécurité sera lui affecté par les investissements en cours, ce qui se traduira par une perte annuelle plus élevée par rapport à 2024. La perte d'Ebitda annuelle de l'IoT devrait de son côté être «à peu près conforme à celle de 2024 retraitée, car le segment continue d'investir dans les canaux de distribution».