Myclimate a réussi à éviter de nombreux licenciements, préférant par exemple ne pas remplacer certains départs, a expliqué M. Landwehr dans une interview diffusée mardi matin. Plusieurs collaborateurs ont aussi quitté la fondation de leur propre chef.

«Pour des raisons économiques, nous avons dû procéder depuis le début de l’année à des économies parfois très importantes, surtout sur les coûts», a déclaré M. Landwehr. La direction de la fondation va être centralisée, et les responsables pour la Suisse et l’Autriche doivent s'en aller.

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Des projets parfois «critiqués à juste titre»

Le marché de la vente de réductions d’émissions a atteint un sommet en 2022. Depuis, les offres de lutte contre le changement climatique ont traversé des périodes agitées, a poursuivi M. Landwehr. D’autres organisations actives dans les projets climatiques sont également touchées. «Certains programmes ont été vivement débattus et parfois, il faut le reconnaître, critiqués à juste titre», a-t-il ajouté. D’autres offres, développées sur la base d’une nouvelle législation, ont été freinées par des révisions ultérieures des lois.

Myclimate constate aussi que les entreprises réévaluent de manière critique leurs engagements en faveur du climat, «parfois de façon tout à fait légitime», toujours selon M. Landwehr. Si, en plus, la situation économique devient difficile pour elles, ces engagements tendent à diminuer.