Le chiffre d'affaires a enflé d'environ 100 millions pour atteindre 1,4 milliard. L'entreprise reste confrontée aux conséquences de trois catastrophes naturelles: les inondations en Valais, en Autriche et en Espagne à Valence, qui ont continué d'avoir des conséquences sur les fournisseurs et la disponibilité de certains composants.

De plus, la faible dynamique économique en Allemagne continue de peser, faisant pression sur l'usine de Berlin-Brandenburg. Enfin, Stadler note également que la livraison des rames intervient en grande partie au deuxième semestre.

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Les entrées de commandes se sont chiffrées à 1,7 milliard, après 2,5 milliards à la même période en 2024. Le carnet de commandes s'affiche ainsi à 29,4 milliards.

Le résultat opérationnel (Ebit) s'est hissé à 36,9 millions, après 28,2 millions un an plus tôt. La marge afférente a progressé à 2,6%, après 2,2%.

A l'exception des entrées de commandes, les chiffres dépassent les prévisions du consensus AWP.

Les prévisions pour l'ensemble de l'année communiquées en mars sont confirmées, soit un chiffre d'affaires en hausse, désormais chiffrée «nettement supérieure à 10%» par rapport à 2024, et une marge Ebit entre 4 et 5%, après 3,1% en 2024. Le carnet de commandes et la capacité de production permettent de tabler sur un bond des recettes à 5 milliards en 2026.

Des investissements dans l'outil de production doivent être consentis pour atteindre cet objectif et seront de l'ordre de 250 millions en 2025. A moyen terme, une marge Ebit de 6 à 8% est toujours ciblée.