PostFinance ne dispose actuellement pas de capitaux suffisants et adéquats pour couvrir les pertes, en cas d'activation du plan d'urgence, justifie la Finma jeudi dans un communiqué. En d'autres termes, sa capacité de recapitalisation est jugée insuffisante, une lacune que le bras financier de La Poste a reconnue en 2024 et s'est engagé à combler d'ici fin 2025.

L'établissement bancaire doit en outre réaliser de nouveaux progrès dans «l'amélioration de l'optionnalité» en cas de crise, poursuit la Finma. La banque doit pouvoir présenter, parmi les solutions, une stratégie dite alternative pour maintenir les fonctions d'importance systémique si un assainissement n'est pas possible. «La stratégie alternative de PostFinance ne répond actuellement pas aux exigences de la Finma.»

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Les plans d'urgence de Raiffeisen et de la Banque cantonale de Zurich (ZKB) sont quant à eux jugés conformes aux exigences réglementaires.

Quant aux plans de stabilisation, dans lesquels les banques présentent des mesures pour se maintenir à flot durablement en cas de crise, afin de poursuivre leur activité sans intervention de l'État, tous les établissements ont passé la rampe.

La Finma se prononcera sur la planification de crise d'UBS à l'automne 2025 dans un communiqué de presse séparé, est-il indiqué.

Chaque année, les banques d'importance systémique doivent soumettre pour évaluation à la Finma un plan de stabilisation et un plan d'urgence dans lequel elles démontrent comment les fonctions d'importance systémique peuvent être maintenues en cas de risque d'insolvabilité. Ces fonctions d'importance systémique sont les opérations de crédit à court terme (sauf pour PostFinance), ainsi que les opérations de dépôt et le trafic des paiements.