Ces livraisons, à 39 clients, portent à 434 le nombre de nouveaux appareils Airbus intégrés dans les flottes commerciales depuis janvier, soit une moyenne de quelque 54 aéronefs mensuels.
La production d'Airbus en août s'avère habituellement faible: en 2024, elle s'était établie à 47 appareils.
L'avionneur européen, qui avait produit 67 unités au mois de juillet, vise 820 livraisons en 2025, soit un rythme mensuel de plus de 68.
Vu le retard actuel, il devra sortir plus de 96 aéronefs de ses usines par mois d'ici à la fin décembre pour tenir ses objectifs.
Airbus avait livré 766 appareils en 2024, année déjà marquée par des difficultés d'approvisionnement mais conclue par un mois de décembre à plein régime, avec 123 appareils produits.
En 2019, avant que la pandémie de Covid-19 ne désorganise la chaîne de l'aéronautique, le géant européen avait livré 863 appareils.
Août a aussi marqué un regain commercial pour Airbus, qui a reçu 99 nouvelles commandes, en grande partie grâce au loueur Avolon. Ce dernier a pris 75 monocouloirs de grande capacité A321neo et 15 long courriers A330neo. Depuis le début de l'année, Airbus a enregistré 504 commandes nettes.
L'industriel a fait état de «problèmes persistants d'approvisionnement en moteurs sur le programme A320», son avion vedette sur le segment moyen courrier, lors de la publication de ses résultats semestriels le 30 juillet dernier.
Il comptait fin juin 60 avions dans l'attente de leurs moteurs de la part de CFM International, la coentreprise des groupes Safran et GE Aerospace, et de Pratt & Whitney, la filiale du groupe américain d'aéronautique et de défense RTX (ex-Raytheon).
Safran a promis de rattraper d'ici à la fin octobre le retard dans la livraison de moteurs.