Le propriétaire actuel de la société Thermalp les Bains d’Ovronnaz SA, Marc Farshidi, via son avocat Gonzague Vouilloz, a obtenu une mise à néant de la décision rendue la semaine dernière par le Tribunal de district de Martigny, rapporte Le Nouvelliste, vendredi.

Selon l'article 148 CPC, «un tribunal peut accorder un délai supplémentaire ou citer les parties à une nouvelle audience lorsque la partie défaillante en fait la requête et rend vraisemblable que le défaut ne lui est pas imputable ou n’est imputable qu’à une faute légère.»

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Un recours était prêt

«Nous avons fait valoir notre droit d’être entendu», a confirmé à Keystone-ATS, Me Gonzague Vouilloz. Un argument qui a fait mouche parmi d'autres, auprès de la justice de première instance. «Si nous n'avions pas obtenu cette mise à néant, nous aurions dans tous les cas fait opposition au jugement (ndlr: du 27 août), selon les délais impartis (ndlr: soit jusqu'à lundi).»

Le Tribunal de Martigny a ainsi accepté une requête de restitution tendant à l’organisation d’une nouvelle audience de faillite. «C’est un retour en arrière dans la procédure qui annule, au passage, la décision de faillite. Dans le cadre de cette nouvelle procédure - dont la date n’a pas encore été communiquée - nous présenterons nos arguments pour éviter la faillite», ajoute Me Gonzague Vouilloz.

Les voeux du SCIV

«Mon mandant est une personne de nature optimiste», poursuit l'homme de loi. «Il croit fermement à l'avenir des bains. D'où sa volonté de se battre contre la première décision. A son arrivée, mon client a hérité d'une situation. Il veut désormais sortir la société de cette passe difficile.» Les bains proprement dits, sa structure hôtelière et le restaurant demeurent en exploitation.

Dans un communiqué envoyé vendredi soir, les Syndicats chrétiens du Valais (SCIV) ont dit «prendre acte avec soulagement de l'annulation du jugement de faillite.»

Et d'ajouter: «Il est désormais indispensable que Marc Farshidi s'engage dans une entière collaboration avec le personnel, notre organisation, les autorités et les partenaires sociaux, afin de rétablir un climat de confiance. Ce respect et cette transparence sont des conditions essentielles pour assurer la pérennité de l'entreprise et restaurer son image auprès du public.»

Le SCIV a réaffirmé sa disponibilité à accompagner ce processus.