A 11h00, le métal jaune valait 3610,83 dollars, en hausse de 0,5%, après avoir dépassé les 3613 dollars dans la matinée.

L'or a ainsi atteint un nouveau record, «dans un contexte de paris croissants sur une baisse des taux de la part de la Réserve fédérale américaine (Fed) ce mois-ci, suite à la publication d'un rapport sur l'emploi américain décevant», selon un commentaire de la plateforme Trading Economics. L'économie du pays dirigé par Donald Trump a créé moins d'emplois que prévu en août, seulement 22'000 postes quand 75'000 étaient escomptés, après 79'000 en juillet (chiffre révisé).

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Dans le même temps, «le chômage a atteint son plus haut niveau depuis 2021, signe d'un ralentissement du marché du travail». Le chômage s'est affiché à 4,3% le mois dernier, en légère hausse (+0,1%) par rapport au moins précédent. Les opérateurs de marché «estiment désormais à 90% la probabilité d'une baisse de 25 points de base lors de la prochaine réunion de la Fed», mi-septembre.

L'attention se tourne vers la publication de l'indice des prix à la production (PPI) en août mercredi et de l'indice des prix à la consommation (CPI), également pour août, jeudi. Cela devrait «offrir plus d'indications» sur la voie qu'empruntera la Fed en matière de taux.

Trading Economics souligne que le cours de l'or a bondi de plus de 37% depuis le début de l'année, soutenu par la faiblesse du dollar mais aussi par les achats soutenus de banque centrales, comme celle de la Chine, qui a augmenté ses réserves de métal précieux pour le dixième mois consécutif.

De son côté, Mark Haefele, chef des investissements de la gestion de fortune mondiale d'UBS estime aussi que l'or va tirer profit des taux d'intérêts bas et des risques géopolitiques persistants. Il table sur un cours à 3700 dollars l'once d'ici fin juin 2026.