Avec cette opération, SpaceX dit vouloir développer l'accès direct depuis un smartphone à certains satellites de sa constellation Starlink, sans terminal dédié supplémentaire («direct to cell»), peut-on lire dans un communiqué paru lundi.
SpaceX a lancé début 2024 ses premiers satellites capables d'assurer des communications directement sur des smartphones compatibles. Elle en compte désormais 600, sur les 8.000 satellites en orbite de la compagnie.
En plus des SMS et des messages d'alerte, les clients du réseau Starlink «direct to cell» ont désormais accès à des applications, des réseaux sociaux et des plateformes de messagerie dans des zones reculées, fait aussi valoir l'entreprise d'Elon Musk sur son site internet.
Pour proposer ces services, le groupe américain s'est associé à dix opérateurs, présents en Amérique du Nord et du Sud, en Australie, au Japon, ainsi qu'en Suisse et en Ukraine.
«Plus de 50% de la planète reste non couverte par des services terrestres», rappelle SpaceX sur son site, disant rester «engagé à travailler avec des opérateurs de réseaux mobiles à l'échelle mondiale».
La transaction annoncée lundi prévoit de donner accès au service à certains des clients d'EchoStar, précise le communiqué commun des deux entreprises.
Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, aux alentours de 12H00 GMT, le titre d'EchoStar gagnait 22% à 82 dollars.