Des gains de productivité devraient être obtenus et les coûts du commerce devraient être diminués. Pour que les effets de cette nouvelle technologie puissent être utiles au plus grand nombre, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) demande de réduire la fracture numérique, d'investir dans les compétences des travailleurs et de maintenir un environnement commercial «ouvert» et «prévisible».
Selon différents scénarios dans son rapport, elle estime que la croissance du commerce devrait s'établir à 34 à 37%. Le Produit intérieur brut (PIB) mondial devrait lui prendre 12 à 13%. Le commerce pourrait lui-même favoriser la progression de l'IA dans différentes régions. Grâce aux matières premières, aux semi-conducteurs ou aux composantes intermédiaires. En 2023, le volume de ce commerce était estimé à 2300 milliards de dollars.
«Avec les cadres adaptés, le commerce peut jouer un rôle central pour que l'IA fonctionne pour tous», affirme la directrice générale de l'OMC Ngozi Okonjo-Iweala. L'organisation veut soutenir ces efforts, selon elle. Si les pays pauvres et à revenus intermédiaires diminuent le décalage de leurs infrastructures numériques avec les pays riches de 50% et adoptent largement l'IA, leurs revenus pourraient progresser d'environ 50%.
Problème, les restrictions appliquées aux marchandises liées à cette technologie ne font qu'augmenter. Elles atteignaient l'année dernière près de 500, surtout établies par les pays riches et les pays aux revenus intermédiaires supérieurs. Pour certains pays pauvres, les droits de douane s'établissent jusqu'à 45%, affirme encore le rapport.