D'avril à fin juin, les surfaces de bureaux disponibles étaient en légère baisse, totalisant 2,11 millions de mètres carrés, soit 4,3% du parc, contre 4,4% au premier trimestre 2025, indique mercredi dans un communiqué le groupe zurichois de conseil immobilier CBRE. Il s'agit néanmoins du cinquième trimestre consécutif où la disponibilité de bureaux dépasse le seuil des deux millions de mètres carrés.
Cette baisse globale s'explique principalement par une réduction de l'offre dans les périphéries de Genève et Zurich. À Genève, des immeubles de bureaux entiers sont progressivement retirés du marché pour être transformés en logements. Ainsi, le taux de disponibilité en périphérie est repassé sous la barre des 8% pour la première fois depuis fin 2017.
Dans la banlieue zurichoise, le faible niveau de construction neuve, conjugué à la croissance économique et à une moindre nécessité des entreprises de réduire leurs espaces de travail, entraîne une résorption progressive de l'offre excédentaire. Le taux de disponibilité a baissé à 12,6% au deuxième trimestre.
En revanche, dans les périphéries de Lausanne et de Bâle, les taux de disponibilité ont fortement augmenté au cours des derniers trimestres, atteignant respectivement 9,4% et 7,6% entre avril et juin. Dans l'Ouest Lausannois, le rythme soutenu de livraison de bureaux neufs excède les besoins de surfaces des entreprises.
Le taux de vacance dans les cinq grandes villes suisses reste faible en moyenne à 3,6%. Ainsi, la tendance générale de la demande à s'orienter vers les emplacements centraux se confirme. Les villes de Genève (3,6%), Lausanne (3,0%), Berne (2,8%) et Zurich (3,3%) se distinguent par un environnement de marché attractif.
À l'inverse à Bâle, le nombre de surfaces de bureaux disponibles demeure relativement élevé, supérieur à la moyenne des cinq villes avec 5,8%. Dans le quartier central des affaires (CBD) de Bâle, le taux de disponibilité reste proche de son pic historique, à 10,8%.