Avec cet accord, Nvidia et Intel indiquent vouloir développer plusieurs générations de produits pour des centres de données, alors que le boom de l'intelligence artificielle génère d'immenses besoins en puces électroniques très performantes.
Dans le détail, Nvidia va racheter des actions Intel pour 5 milliards de dollars, au cours de 23,28 dollars par titre. Dans la foulée de cette annonce, le titre d'Intel s'envolait de 30% à 32,4 dollars dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, aux alentours de 12H05 GMT.
Cette collaboration est «une fusion de deux plateformes de classe mondiale. Ensemble, nous étendrons nos écosystèmes et poserons les bases de la prochaine ère de l'informatique», s'est félicité Jensen Huang, le patron de Nvidia, cité dans le communiqué.
Intel, acteur historique des puces informatiques, est sous pression depuis des mois et essaie de rattraper son retard dans l'IA par rapport à ses concurrents désormais dominants, Nvidia en tête.
Le président américain Donald Trump a en outre appelé début août à la démission de son patron Lip-Bu Tan, à cause d'accusations concernant ses liens avec la Chine.
Le gouvernement américain souhaitait par ailleurs obtenir des parts au capital de l'entreprise en échange de subventions déjà prévues par l'ancien président Joe Biden. Sous la pression de Donald Trump, l'Etat américain est finalement entré au capital d'Intel à hauteur de 10% au cours du mois d'août.
Le géant japonais des investissements dans les technologies SoftBank Group a également annoncé en août sa volonté d'investir deux milliards de dollars au capital d'Intel, ce qui porterait sa participation à 2%.
Intel est l'une des entreprises les plus emblématiques de la Silicon Valley, mais son succès a été éclipsé par les mastodontes asiatiques et Samsung, qui domine le marché des semi-conducteurs.