«UBS pourrait actuellement être recapitalisée, assainie et poursuivre ses activités au moyen de la stratégie de résolution privilégiée visant le maintien des activités de l'entreprise», rapporte le gendarme financier suisse dans un communiqué paru jeudi. En cas d'insolvabilité, la Finma devrait avoir plusieurs options, mais il existe des incertitudes quand à leur mise en oeuvre.
Au 31 décembre, l'évaluation de la capacité d'assainissement et de liquidation du numéro un bancaire helvétique «a fait de nouveaux progrès dans l'élimination des obstacles déjà identifiés», notamment les étapes importantes franchies avec les fusions des maisons mères et des unités suisses de Credit Suisse et d'UBS.
Cependant, bien que le plan d'urgence de la banque soit conforme aux exigences légales, «il doit pouvoir être mieux intégré à l'avenir dans le plan de résolution et ne peut donc pas encore être jugé exécutable». L'objectif de ce plan est de maintenir les fonctions d'importance systémique tout en préservant la stabilité financière à l'échelle internationale.
Pour le premier point, UBS assure dans un communiqué diffusé jeudi, remplir les exigences de la Finma en matière d'assainissement en cas de crise. Pour le second point, le développement du plan d'urgence exigé «va de pair avec l'élargissement des options d'action, également demandé par la CEP et le Conseil Fédéral». La banque souligne y travailler en collaboration avec la Finma et d'autres autorités en Suisse et à l'étranger «même si cela n'est pas encore prescrit par la loi».
L'évaluation complète du plan de stabilisation de la banque, retardé en 2024, a été actualisé à l'été 2025 et est en cours d'examen.