«Aujourd'hui, nous informons nos collègues, nos distributeurs et nos fournisseurs que certaines parties de nos activités de fabrication reprendront dans les prochains jours», écrit le groupe dans son communiqué. Il avait déjà annoncé la semaine passé le rétablissement partiel de ses systèmes informatiques.
JLR, propriété du groupe indien Tata Motors, avait révélé le 2 septembre être touchée par une cyberattaque le contraignant à fermer ses systèmes et sa production.
L'entreprise a reçu ce weekend le soutien du gouvernement britannique via une garantie de prêt, qui doit permettre «de débloquer jusqu'à 1,5 milliard de livres (1,7 milliard d'euros) pour apporter de la certitude à sa chaîne d'approvisionnement», selon son communiqué.
Selon le ministre du Commerce Peter Kyle, cet appui doit permettre de «protéger des emplois qualifiés». La cyberattaque a généré des retards de paiements au détriment des fournisseurs du constructeur, dont certains risquaient la faillite, selon des syndicats.
«Nous continuons à travailler sans relâche aux côtés de spécialistes en cybersécurité, du NCSC (National Cyber Security Centre) du gouvernement britannique et des forces de l'ordre afin de garantir que notre redémarrage se fasse en toute sécurité», souligne JLR dans son communiqué lundi.
L'entreprise avait reconnu que «certaines données ont été affectées» par la cryberattaque, sans préciser dans quelle mesure, ni si elles ont été dérobées. Elle ne détaillait pas non plus si celles-ci concernent des fournisseurs ou des clients.
Ce cyberincident est survenu dans la foulée d'une récente vague de cyberattaques ayant touché plusieurs chaînes de magasins au Royaume-Uni, dont Marks & Spencer (M&S), Harrods et Co-op, qui a chiffré jeudi l'impact de l'incident sur son bénéfice opérationnel à 80 millions de livres (92 millions d'euros).