Depuis le début de l'année, le métal précieux a bondi de près de 50%, stimulé par les aléas économiques et géopolitiques, mais aussi par les anticipations de nouvelles baisses de taux et les achats des banques centrales.

Les données officielles sur l'emploi aux États-Unis n'ont pas été publiées vendredi dernier en raison de la fermeture des services publics et les données prévues cette semaine seront également retardées si la fermeture se poursuit, «un scénario qui a actuellement 60 à 80% de chances de se produire», note l'experte de Swissquote Ipek Ozkardeskaya. En outre, aucune des devises traditionnelles telles que le dollar ne semble particulièrement attrayante, souligne-t-elle.

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«En conséquence, les actifs sans lien avec les gouvernements, comme l'or et le bitcoin, connaissent un regain d'intérêt», analyse l'économiste.

A 08h00 lundi matin, l'or s'échangeait ainsi à 3930 dollars l'once, après avoir grimpé jusqu'à près de 3945 dollars, selon le portail Trading Economics. Et les observateurs du marché s'attendent à ce que le phénomène haussier se poursuive, testant bientôt les 4000 dollars l'once ou même au-delà, pour les stratèges d'HSC. Il pourrait même atteindre les 5000 dollars, indiquent les dernières estimations des spécialistes de Goldman Sachs.

Aux Etats-Unis, les marchés sont de plus en plus certains que la Réserve fédérale (Fed) réduira à nouveau ses taux d'intérêt en octobre, tablant désormais sur une probabilité d'environ 95% d'une baisse de 25 points de base à cette échéance et de 84% d'un abaissement similaire en décembre.

«Même en l'absence de nouvelles données, les courtiers suivront de près les déclarations des responsables de la Fed cette semaine afin d'obtenir des indices sur les perspectives de politique monétaire de la banque centrale américaine», relèvent les analystes de Trading Economics.