ABB ne poursuivra donc pas son projet initial de scission de cette activité en une société cotée indépendante. «Le conseil d'administration et la direction du groupe ont soigneusement examiné l'offre de SoftBank et l'ont comparée à la scission initialement prévue. Elle reflète les atouts à long terme de l'activité robotique et la vente créera une valeur immédiate pour les actionnaires d'ABB», a déclaré le président du conseil d'administration du groupe, Peter Voser, cité dans un communiqué paru mercredi.

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L'entreprise précise qu'elle utilisera le produit de la vente «conformément à ses principes éprouvés d'allocation du capital».

Selon son directeur général, Morten Wierod, à l'ère de la robotique basée sur l'intelligence artificielle, SoftBank est à la pointe sur ce terrain ainsi qu'en matière d'informatique de nouvelle génération. «Cela permettra à ABB Robotique de renforcer son activité et d'étendre sa position de leader technologique dans ce domaine», dit-il, également cité dans le document.

ABB adaptera sa structure et passera à trois divisions, selon les termes de l'accord. Ainsi, à partir du quatrième trimestre 2025, la division Robotique sera comptabilisée comme «activité abandonnée». Parallèlement, l'unité Machine Automation, qui forme aujourd'hui avec la division Robotique le secteur Robotique & Automatisation industrielle, fera partie du secteur Automatisation des processus.

À la clôture, la cession se traduira par un gain comptable non opérationnel avant impôts d'environ 2,4 milliards de dollars, avec un produit en espèces attendu après frais de transaction d'environ 5,3 milliards de dollars. Les coûts de séparation attendus dans le cadre de la cession s'élèvent à environ 200 millions de dollars, dont la moitié est déjà incluse dans les perspectives 2025.

ABB ajoute que sa meilleure estimation concernant la sortie de trésorerie fiscale liée à la transaction en ce qui concerne la scission locale de l'activité se situe entre 400 et 500 millions de dollars.