Ces dernières affichaient un taux moyen entre 0,7 et 1,2%, relève jeudi le site de comparaisons dans son baromètre des hypothèques. Les hypothèques à taux fixe sur dix ans coûtaient en moyenne entre 1,3 et 1,8 %, tandis que celles à taux fixe sur cinq ans étaient proposées entre 1,0 et 1,5%,

«0,2% par rapport au même mois de l'année précédente, l'inflation d'août s'est située dans la fourchette cible de 0 à 2%. C'est pourquoi la BNS a maintenu son taux directeur à 0%. Les acteurs du marché s'y attendaient déjà. Il n'y a donc pas eu de changements majeurs dans les taux hypothécaires», déclare Dirk Renkert, expert Argent Comparis.

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Les taux d'intérêt de référence (appelés taux indicatifs) publiés par plus de 30 établissements de crédit pour les hypothèques fixes sur dix ans s'élevaient à 1,68% à fin septembre, soit 0,09 point de pourcentage de moins qu'à la fin juin. Par rapport au début de l'année, ils ne sont inférieurs que de 0,01 point de pourcentage. Le taux indicatif des hypothèques fixes sur cinq ans s'établissait à 1,39%, soit un niveau similaire à celui de la fin juin (1,4%). En début d'année, le taux indicatif des hypothèques à taux fixe sur cinq ans était encore de 1,5%.

Les conditions des hypothèques à taux fixe sont basées sur les taux d'intérêt du marché des capitaux. Ces derniers ont poursuivi leur baisse au troisième trimestre. Le rendement des obligations fédérales à dix ans s'élevait à 0,2% fin septembre, soit 0,21 point de pourcentage en-dessous du niveau de fin juin (0,41 %). À titre de comparaison, le rendement était de 0,27% en début d'année.

Au cours des trois derniers mois, HypoPlus, le partenaire hypothécaire de Comparis, a constaté un léger changement dans le choix de la durée. La part des hypothèques d'une durée maximale de trois ans (y compris les hypothèques Saron) s'est élevée à environ 18%, soit un niveau légèrement inférieur à celui du trimestre précédent, qui était d'un peu moins de 20%. La part des hypothèques Saron, en revanche, a perdu un bon tiers et représentait environ 7% de l'ensemble des souscriptions.

Hypothèques Saron moins attractives

L'attrait des hypothèques Saron s'est atténué du fait que les prestataires exigent des marges plus élevées. Dans le contexte actuel, les preneurs d'hypothèques recherchent davantage de prévisibilité. Cela explique la légère augmentation des souscriptions d'hypothèques à moyen terme au détriment des hypothèques Saron. Les hypothèques Saron restent moins chères que les hypothèques à taux fixe. Les dernières années ont toutefois montré que l'environnement du marché peut évoluer rapidement. «Les hypothèques Saron ne conviennent donc qu'aux preneuses et preneurs d'hypothèque capables de supporter le risque de variation des taux d'intérêt », recommande Dirk Renkert.

Les hypothèques à taux fixe de durée moyenne (de quatre à sept ans) ont représenté environ un tiers de l'ensemble des contrats conclus au troisième trimestre, contre un quart au cours des deux premiers trimestres. Les hypothèques à taux fixe sur dix ans et plus ont continué de faire l'objet d'une forte demande, représentant environ 43% de l'ensemble des contrats conclus.

Dans la situation actuelle, les taux hypothécaires ne devraient plus baisser de manière significative, prévoit Comparis. Les tensions géopolitiques restent élevées et les effets de la politique douanière sont imprévisibles.

L'inflation est également sur la bonne voie. Quant au passage à des taux d'intérêt négatifs, c'est un obstacle psychologique que la BNS ne franchirait probablement qu'en cas d'extrême urgence ", comment Dirk Renkert.